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Marseille/PSG : Ennjimi n'aurait pas expulsé Neymar

L'expulsion de la star parisienne a été largement commentée depuis hier. Plusieurs anciens arbitres se sont exprimés à ce sujet dans les médias.

 

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Neymar récolte son premier carton rouge sous le maillot du PSG

 

L'arbitrage est souvent une question d'interprétation. Le second avertissement infligé à Neymar hier lors du Classico pour avoir bousculé Lucas Ocampos, ne souffre pourtant d'aucune contestation. Interrogé par LCI, l'ancien arbitre international, Bruno Derrien valide la décision de Buquet : "Neymar n'avait pas à réagir de cette façon. On le sentait nerveux. Le ton est monté avec Ocampos. Il y a deux fautes sur Neymar et Ruddy Buquet aurait dû sanctionner les fautifs en stoppant le match. Il a finalement laissé l'avantage. Mais cela n'excuse en rien Neymar. Il a eu tort de vouloir se faire justice lui-même. À partir de là, le carton rouge était inévitable".

 

Ennjimi : "un deuxième avertissement très sévère"

 

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Saïd Ennjimi (source photo : www.le10sport.com)

 

Sur L'Equipe 21, Saïd Ennjimi, le consultant de la chaîne en matière d'arbitrage n'est pas du même avis que son ancien collègue. "Règlementairement, on ne peut pas lui reprocher", explique Ennjimi et poursuit : "je trouve le second avertissement très sévère parce qu'il (Neymar) prend un premier coup et un deuxième. Les marseillais ont fait preuve de malice et ont compris qu'il était susceptible d'exploser. Ils l'ont poussé à bout et ils ont réussi. Ruddy Buquet aurait pu, surtout à la 85ème minute ne mettre ni un avertissement ni à Neymar ni à Ocampos."

 

Autre fait de jeu cette fois défavorable au PSG, le pénalty oublié suite à une main de Jordan Amavi. Sur RMC, Joël Quiniou, le consultant de la station radiophonique a mis en avant le "caractère intentionnel du geste d'Amavi. Il est vrai qu'il a besoin de s'aider de son bras au moment de tomber au sol. Mais on voit qu'il ratisse ensuite la balle. Le pénalty n'aurait pas été scandaleux".

 

Discipline : un joueur de 15 ans suspendu 30 ans pour avoir frappé un arbitre

 

Un coup de poing dans la mâchoire de l'arbitre qui venait de l'expulser lors d'un match en catégorie U17. Ce jeune footballeur de 15 ans, licencié à l'AS. Villefontaine, club affilié au District du Rhône ne remettra pas les pieds de sitôt sur un terrain de football. Les instances lui ont infligé une suspension de 30 ans. Lors d'une conférence de presse vendredi dernier, l'UNAF (Union Nationale des arbitres de football) a dénombré 379 agressions physiques et "réclame des sanctions beaucoup plus fermes, la radiation à vie pour les auteurs de coups sur le corps arbitral".

 

Furlan : "On était sur une autre planète"

 

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Jean-Marc Furlan (source photo : www.topsy.one)

 

Battus à Nîmes (4-0) vendredi dernier, le Stade Brestois a finit le match à neuf. Si l'expulsion d'Ibrahima Sissoko est parfaitement justifiée, celle de Zakaria Diallo ne l'est absolument pas et a provoqué la colère de Jean-Marc Furlan, l'entraîneur des bretons qui a chargé Karim Abed, l'arbitre qui aura une fois de plus été l'acteur principal de ce match  : "cela fait très longtemps que je suis sur le circuit. J’évite toujours de parler de l’arbitrage. Ce n’est pas l’arbitre qui fait le match. Ce sont les 22 acteurs. Mais il ne faut pas se donner en spectacle. C’est compliqué. Le garçon (l’arbitre) veut s’expliquer avec nous après le match, mais il connaît peu notre métier apparemment. Déjà, avant le match, il s’adresse à mes joueurs d’une façon agressive. On ne peut pas pénaliser à ce point l’entreprise. On était sur une autre planète".

 

Lionel SCHNEIDER



23/10/2017
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