SO FOOTBALL CLUB : Passionnante Rencontre avec Frédéric Arnault, ancien Arbitre International de Football
Il était arbitre international de Football dans les belles années de l’arbitrage Français. Frédéric Arnault nous raconte sa passion et son amour pour l’arbitrage mais aussi les belles rencontres de sa carrière. Passionnant !
Lors du Championnat du monde des clubs FIFA 2005
(de g. à d. Vincent Texier, Alain Sars, Toru Kamikawa et Frédéric)
Qui es-tu Frédéric Arnault ?
Un passionné de football qui collait les vignettes Panini alors qu’elles n’étaient pas autocollantes ! Et qui, tombé par hasard dans la marmite arbitrage, a fait des rencontres formidables qui ont véritablement enchanté ma vie. Père de trois enfants, je suis chargé de mission à EDF Commerce dans le cadre de projets innovants liés aux smart grids et aux énergies renouvelables. Parallèlement, je suis vacataire chargé d’enseignement à l’Université de Nice Sophia Antipolis en « techniques de communication » notamment. Mon lien avec le football se limite aujourd’hui à un rôle de consultant au sein de France Bleu Azur.
«L’arbitrage m’a permis de faire des rencontres formidables qui ont véritablement enchanté ma vie»
Pourquoi avoir choisi le foot ?
Comme chacun, on est très influencé par notre environnement familial. Un père qui achetait quasiment tous les France Football depuis l’origine et un beau-père qui jouait au football, m’ont très certainement orienté vers cette passion. L’épopée de l’AS St Etienne dans les années 70 a fait le reste…notamment les matches contre le Dynamo de Kiev, le PSV Eindhoven ou encore la finale contre le Bayern de Munich et ses poteaux carrés, qui resteront gravés dans ma mémoire.
Et pourquoi avoir choisi l’arbitrage dans le football ?
Cela fait partie des belles rencontres de la vie ! A la veille d’une intervention chirurgicale, alors âgé de 17 ans, une connaissance de mes parents m’a offert le livre « L’arbitre, les lois du jeu du football » comme lecture de convalescence. Il était délégué du GFP (Groupement du Football Professionnel), l’ancêtre de la LNF devenue LFP, et membre du district de football du Var. Il s’appelait Jean Héraud et je pense souvent à lui. C’est lui qui m’a fait passer mes premiers tests en arbitrage. Je regrette qu’il n’ait pas pu suivre ma carrière au plus haut niveau.
Raconte-nous tes débuts dans l’arbitrage ?
Quand j’ai réussi l’examen d’arbitre je n’avais pas 19 ans. Et en 1980 les jeunes de mon âge étaient un peu des extra-terrestres dans l’arbitrage. Comme peuvent l’être ceux qui débutent aujourd’hui à peine âgés de 13 ans. J’avais déjà arbitré bénévolement pendant plusieurs mois des matches du championnat UFOLEP auxquels participait l’équipe de l’école EDF (Sainte Tulle – 04) où j’étais interne. Quelques mois dans le district du Var, là où j’ai été nommé officiellement arbitre le 10 février 1980, puis direction le district de la Côte d’Azur pour la saison 1980-81. A peine une saison en district et on me propose de concourir pour être arbitre de la Ligue de Méditerranée. J’ai été nommé à ce titre en 1982. Puis très vite, pour les mêmes raisons d’une jeunesse présentant un potentiel, l’examen d’arbitre de la Fédération est devenu un objectif. Ainsi en 1985 j’arbitrais des matches de D4 et D3 comme arbitre et était assistant dans les matches de D2 (la Ligue 2 actuelle) qui, à l’époque, se composait de 2 groupes, tantôt Nord-Sud, tantôt Est-Ouest.
«Aujourd’hui, arbitrer c’est souvent une opportunité pour gagner de l’argent mais pas une passion»
A quel moment t’es-tu aperçu que l’arbitrage ne serait pas seulement une passion ?
Mais l’arbitrage a toujours été ma passion et demeurera ma passion toute ma vie. C’est ce qui fait que beaucoup d’arbitres aujourd’hui, et à tous les niveaux, n’ont pas les réactions attendues sur le terrain car la passion n’est pas leur moteur ! C’est une possibilité de carrière professionnelle, une opportunité pour gagner de l’argent mais pas une passion ! C’est aussi malheureusement pour cette raison que les dirigeants font fausse route en pensant formater les arbitres tous de la même façon, alors que leur passion de l’arbitrage, de la fonction d’arbitre leur donne une personnalité, différente pour chacun, mais qui fera leur force sur le terrain. L’arbitrage peut être une passion et devenir une carrière professionnelle, mais sans passion il n’y a pas de carrière possible ! C’est pourquoi il est très difficile de trouver le statut le mieux adapté aux arbitres (le temps pour se préparer, la disponibilité permanente tout en conciliant la vie privée et les possibles reconversions) en mettant de côté l’ineptie des dirigeants qui croient à des arbitres infaillibles au prétexte qu’ils seraient professionnels.
Tu as franchi tous les échelons (Arbitre de District, Ligue, Interrégional, Fédéral 2, Fédéral 1, FIFA) qu’en retiens-tu ?
Un arbitre doit s’armer de patience car l’expérience est une donnée incompressible et sans expérience la carrière risque d’être écourtée très rapidement. Et tout du long de cette carrière il ne faut surtout pas céder au découragement même si de mauvaises ou moins bonnes prestations viennent « plomber » temporairement l’enthousiasme. Travail, patience et persévérance pourraient être les maîtres mots. Et mon objectif est atteint quand d’anciens collègues arbitres de District et/ou de Ligue me déclarent que ma carrière et mon palmarès n’ont pas changé ma relation avec eux ! J’ai fait mon job avec le maximum de sérieux sans jamais oublier mes racines et sans me prendre au sérieux. C’est ce que je retiens.
Tu as été un Arbitre Assistant (« Arbitre de touche ») au plus haut niveau. Est-ce un choix cette fonction plutôt qu’arbitre central ?
A l’époque je préférais être arbitre « central », disait-on, qu’arbitre assistant. Alors que j’étais Fédéral 3 et que seul le classement de fin de saison m’aurait permis d’accéder à la D2, deux années consécutives j’ai échoué quasiment au pied du podium. En d’autres termes d’autres avaient été meilleurs que moi. Et comme une modification du règlement intérieur de la DTNA (Direction Technique Nationale de l’Arbitrage) prévoyait qu’un arbitre qui stagnait dans sa catégorie serait rétrogradé automatiquement pour assurer un turn-over minimal, j’ai pris la décision en 1993 de devenir arbitre assistant. Et ce qui m’a principalement guidé dans ce choix, c’est qu’il y avait comme objectif, en cas d’accession en Ligue 1, de faire équipe avec Claude Colombo, arbitre également niçois. Ce qui fût le cas puisqu’à l’issue de la saison 1993-94 j’obtenais la montée en Ligue 1. Et je débutais la nouvelle saison par Le Havre vs. PSG, le champion en titre ! Et au fil des saisons, ce choix s’est révélé être aussi une opportunité de carrière que je n’aurais pas pu connaitre comme arbitre central puisque dans mon District il y avait déjà 2 internationaux : Claude Colombo et Gilles Veissière. Autant appeler cela une filière bouchée !
Quelles qualités faut-il pour l’exercer ?
Indépendamment des qualités requises pour être un arbitre au sens général de la fonction, celles nécessaires pour être un assistant sont encore bien différentes et complémentaires à la fois. En effet, comme les centraux, la préparation athlétique et la connaissance des lois du jeu sont essentielles. Mais l’assistant a aussi comme objectif d’adapter son action à celle de l’arbitre avec qui il fait équipe. Et compte-tenu de la diversité des personnalités d’arbitres ce n’était pas une chose facile. Entre celui qui veut décider de tout, quel que soit votre avis, et celui qui s’appuie sur vous-même pour les basiques, il faut trouver une juste adaptation. Et cela avec la discrétion et l’humilité impérative pour accepter que les projecteurs des médias soient toujours braqués sur les arbitres et non sur les assistants. La reconnaissance de l’assistant n’était qu’interne. Savoir qu’un arbitre vous réclamait pour ses matches difficiles était la récompense suprême !
Il y a beaucoup de diplômes et de formations pour cette fonction. Peux-tu nous en parler ?
Il n’y a pas plus de diplômes ou de formations que pour les arbitres. La seule vraie différence au cours de ma génération, mais très impactante à mon sens sur leur coopération, était que les assistants malgré leur spécialisation continuaient implicitement à partager la formation des arbitres en stages ou bien parce qu’ils arbitraient encore en D4, alors que les arbitres, dès qu’ils ne touchaient plus que le sifflet ne s’intéressaient plus au rôle des assistants. Mais cela faisait des assistants capables d’influer positivement sur la prestation de l’arbitre. Depuis quelques saisons, de mon point de vue, la grosse erreur commise en terme de formation pour les assistants fût de leur permettre, par une filière destinée à l’origine à compenser leur pénurie programmée, de passer en 3 saisons au plus d’arbitre de Ligue (échelon régional) peu expérimenté à assistant en Ligue 1 professionnelle. Ce qui nous vaut tant d’erreurs chez les assistants au plus haut niveau.
Comment sont organisées les journées d’un arbitre international ?
Lors d’un match à l’étranger, traditionnellement l’arrivée était programmée la veille avant 17h dans la ville du match. Gilles Veissière avait été un des premiers à vouloir une séance d’entrainement justement après 17h. Cela nous aidait à éliminer la fatigue du voyage et à faire une première reconnaissance du stade. Il disait aussi que cela nous déculpabiliserait pour le dîner. Ainsi la nuit était très réparatrice avant un réveil matinal imposé par la réunion UEFA avec les deux clubs et le délégué du match. Puis le retour en France avait lieu dès le premier vol possible au lendemain de la rencontre, ce qui généraient quelques fois de courtes nuits.
Dans les grandes compétitions, l’organisation quotidienne est toute autre. Que ce soit en FIFA lors des Mondial juniors 2001, Coupe du Monde 2002 et Championnat du Monde des Clubs 2005, ou en UEFA lors de l’Euro 2004, le planning était à peu près le même. En dehors des matches, tous les matins il y avait des séances d’entrainement voire les débriefing des matches de la veille, l’après déjeuner étant réservé aux soins ou aux réunions. Quelques fois également les après-midis étaient libres.
« Techniquement et tactiquement le meilleur du monde c’était Gilles Veissière. Le plus malin aussi ! Bien meilleur que Collina même, que les médias n’ont eu de cesse mettre sur le devant de la scène»
Faire équipe avec Gilles Veissière, Alain Sars et d’autres c’est la classe ?
C’est vrai que j’ai été particulièrement gâté de pouvoir être de la génération de Gilles et d’Alain en France. Mais aussi des Collina, Meïer, Hauge, Merk ou encore Milton-Nielsen eu Europe. D’ailleurs, je voudrais en profiter pour dire que, parmi tous ces grands arbitres que j’ai côtoyés et observés, le meilleur de tous était sans conteste Gilles Veissière. Les médias n’ont eu de cesse de mettre sur le devant de la scène un Collina au physique atypique et tellement communiquant puisqu’il parle 5 langues. Mais techniquement et tactiquement le meilleur du monde c’était Gilles. Le plus malin aussi ! Et si je fais le lien avec ce que j’appelais la récompense pour les assistants, à savoir être « réclamé » par les arbitres, ma fierté aura été d’être sollicité par Gilles très fréquemment puis par Alain Sars pour l’accompagner dans sa pré-sélection, en vain, au mondial 2006.
Que te reste-t-il de ta belle carrière ?
Mes souvenirs ! Et des amis dans le monde entier ! N’est-ce pas suffisant ?
Meilleur assistant en 2002, c’est une belle récompense ?
Ce fût une belle surprise et une fabuleuse récompense en même temps. Juste avant d’arbitrer le match par excellence de toute l’Histoire du championnat de France de football professionnel, Lyon 2ème qui recevait Lens 1er, à l’occasion de la dernière journée de Ligue 1 de la saison 2001-2002. Puis de partir pour la Coupe du Monde 2002 qui se déroulait au Japon et en Corée du sud. Un moment exceptionnel à l’Olympia et devant les caméra de Canal +.
Que deviens-tu aujourd’hui ?
Je me consacre à mon entreprise, EDF pour la citer à nouveau, qui a été plutôt conciliante durant certaines années de ma carrière. Mais également à mes proches ! Même si j’ai toujours plein de projets en tête tant en lien avec le football qu’en dehors du football.
Comment juges-tu l’arbitre d’aujourd’hui ?
Je voudrais tenter de faire un constat objectif et pertinent ! En partant du principe que l’arbitre doit sans cesse s’adapter au jeu et à son évolution, pour pouvoir répondre à cette question, faisons un point sur cette progression justement. Le football est devenu un sport athlétique mêlant de plus en plus contact physique et vitesse de jeu. A un point tel que les lois du jeu ont été modifiées pour réguler cet engagement physique dans des limites acceptables et que le nombre de ramasseurs de balle a été multiplié par deux, faisant bondir le temps de jeu effectif d’environ 50 min à la fin des années 1980 à près de 80 min dans les années 2000 (sur 90 min). Enfin depuis deux décennies, la médiatisation à outrance n’a fait qu’accentuer le retentissement des erreurs ou supposées telles. Pendant ce temps l’arbitre a augmenté son potentiel physique pour pouvoir suivre ce jeu très/ trop rapide et les dirigeants ont tout mis en œuvre pour les formater jusqu’à les cloner dans la gestion disciplinaire des matches. Et on tente d’en faire des communicants pour expliquer sinon leurs erreurs, leurs décisions. Mais avec tout ça, on a transformé l’arbitre en gendarme presque robotisé, dont le manque de passion le prive de l’analyse de l’esprit sportif et du jeu, qui est l’essence même de la fonction. L’arbitre doit être un conseiller du jeu ! Il doit bénéficier d’une marge de manœuvre et d’appréciation dans l’exercice de ses pouvoirs. Malheureusement les motivations à devenir arbitre aujourd’hui sont rares et peu de vraies personnalités émergents. La faible qualité d’un encadrement, usant plus facilement de la suspension que de l’échange, ne lui permettront pas de répondre aux attentes du Football.
Est-il bien dirigé par ses instances ?
Les instances n’ont jamais cherché à diriger efficacement l’arbitrage. Ce qui aurait induit un plan d’actions visant à le rendre performant. Non ! En réalité l’arbitrage a toujours été un projet politique sans lendemains pour les candidats à la présidence de la FFF, favorisant ainsi les querelles intestines qui n’en finissent pas de le miner de l’intérieur. Et qui vont enfin s’éteindre en même temps que l’arbitrage français sera effacé de l’échiquier international lorsque l’UEFA annoncera qu’il n’y a pas de trio français parmi les arbitres sélectionnés pour l’Euro 2016. Ou tout au plus un 4ème arbitre. Le fiasco total après l’absence au mondial brésilien de 2014.
Le président Le Graët s’est attaché à mettre fin aux fonctions de Marc Batta qui avait réussi à faire l’unanimité contre lui tant il avait mis de l’énergie à faire régresser l’arbitrage qui était un fleuron français. Mais pour le remplacer on a l’impression que le seul critère qui a guidé au choix du successeur fût l’aspect financier. Avec Garibian les médias annoncent un salaire divisé par deux, pas de frais de déplacement ni de logement car il vit en région parisienne. C’est le trésorier de la Fédé qui doit être heureux.
Quand il a fallu trouver un remplaçant à Raymond Domenech, le président Le Graët a tapé dans le réservoir des internationaux 98, ce qui semblait logique aux yeux de tous. Et c’est Deschamps qui a été choisi. L’emblématique capitaine des Bleus. Pour l’arbitrage, il a tapé dans les anciens internationaux, soit ! Mais pour choisir Garibian, il n’y a rien contre l’homme, qui n’a trainé son écusson d’arbitre FIFA que sur les bancs de touche de l’UEFA comme 4ème arbitre. C’est comme si en lieu et place de Deschamps, le président de la FFF avait désigné Lionel Charbonnier (0 match en 98) ou Vincent Candela (1 match). On avait l’habitude d’un autre standing avec Machin et Vautrot aux carrières respectables. Pendant ce temps en Italie c’est Marcello Nicchi le patron des arbitres ( il était de la finale de l’Euro 1996 à Wembley), en Allemagne Herbert Fandel (la finale de l’UEFA Champions League 2007 en autres), pour l’Angleterre Mike Riley – avec qui j’étais à l’Euro 2004 au Portugal, ou encore en Norvège c’est Terje Hauge qui est devenu un ami grâce aux diverses compétitions vécues ensemble.
Quant à la composition de l’encadrement, il y aurait tant de choses à dire !! Une armée mexicaine où on a surtout soi-disant cherché à travailler avec tous, c’est-à-dire avec le plus grand nombre issu de quasiment toutes les régions de France. Une façon d’acheter la paix sociale voire une stratégie électoraliste.
« La gestion de l’arbitrage n’a jamais été un objectif de performance et de résultats mais une variable électorale et budgétaire ! »
Si tu étais à la tête de l’arbitrage Français que changerais-tu ?
Ça, cela n’arrivera jamais ! Tout d’abord parce que je ne suis pas candidat et puis en France on considère tellement l’arbitre assistant comme un sous-produit de l’arbitrage qu’on ne risque pas de lui confier une telle mission. Pourtant l’Australie n’a pas hésité à désigner l’arbitre assistant Benjamin Wilson (Coupe du Monde 2006 et Asian Cup 2011) comme directeur des arbitres.
Pour améliorer les prestations de nos arbitres et faire remonter leur côte au niveau international, il faut agir sur les deux leviers qui sont : 1/ désigner un patron qui soit « l’exemple à suivre, une locomotive » tant par sa personnalité que par son parcours afin d’engager le processus de pédagogie par l’exemple, 2/activer le lobbying de l’arbitrage international. Et Garibian est tellement inconnu sur la scène internationale qu’il lui a fallu réhabiliter Michel Vautrot, ces dernières semaines, pour espérer revoir des sifflets français sur les terrains étrangers. C’est dire !
La Ligue 1 va-t-elle redevenir compétitive en Europe ?
Cela me semble improbable, et cela pour différentes raisons. D’abord parce que la France n’est pas un pays sportif et que la compétitivité n’est pas un objectif ancré dans nos mentalités. Il n’y a qu’à se remémorer les traitements médiatiques imposés aux Hinault, Prost et Platini à qui on reprochait non seulement de trop souvent gagner mais surtout de trop vouloir gagner. Le baron de Coubertin nous a malheureusement durablement impacté ! Et puis nous n’arrêtons pas d’enrichir un arsenal administrativo-juridique qui bride trop le développement des clubs. La France pays des lois !
Quel est ton plus grand souvenir de foot ?
Je pourrai en citer plusieurs. La ½ finale de Coupe du Monde 2002, bien sûr, entre l’Allemagne de Ballack et la Corée du sud hôte de la compétition. Mais aussi les deux derbies milanais (Inter vs. Milan AC) en Champions League. En ½ finale en 2003 et pour un ¼ de finale en 2005. On pourrait rajouter mon dernier match international, la ½ finale de Champions League 2006 qui opposait l’AC Milan – encore ! – au FC Barcelone de Giuly qui donna la victoire aux blaugrana. Pour ce qui est en dehors du terrain, je n’oublierais jamais ma première participation au stage des arbitres de la FFF qui m’a permis de m’asseoir dans le même amphithéâtre que les Wurtz, Vautrot, Konrath ou encore Quiniou et Biguet…Un rêve de gosse se réalisait.
Et si je pouvais rajouter 2 évènements ce serait : 1/ la chanson « Au nord il y avait les corons » de Pierre Bachelet, reprise pour la 1ère fois par tout le public lensois à l’occasion de son décès, j’arbitrais à Bollaert, et 2/un O. Lyon vs. PSG saison 2004-2005 avec une minute de silence extrêmement respectée dans un stade de Gerland tout de noir paré pour honorer la mémoire de supporters parisiens tués dans un accident de la route lors d’un déplacement pour suivre leur équipe. (https://www.youtube.com/watch?v=1TyiDYSD9vQ)
Source : www.sofootballclub.com
Lionel
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