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Plusieurs décisions arbitrales ont encore clairement influencé des résultats de matchs. Le festival de Johan Hamel lors de Nantes/Metz n’est pas passé inaperçu.

Johan Hamel décide de faire retirer le pénalty qui venait d'être converti par Nolan Roux (source photo : www.ouest-france.fr)

L’éternel recommencement pourrait-on dire. Samedi soir au stade de la Beaujoire, la prestation de Johan Hamel a atteint des sommets de médiocrité. Loin d’être irréprochable depuis le début de saison en Ligue 1, l’arbitre languedocien a multiplié les décisions erronées. Si l’on reconnait volontiers le côté fougueux de Benoit Assou-Ekotto, le défenseur camerounais du FC. Metz n’aurait jamais dû être expulsé, écopant de deux avertissements grotesques. Sur le second, Assou-Ekotto ne touche absolument pas Léo Dubois mais se voit expulsé une nouvelle fois injustement après Metz/PSG. Le show de l’homme en noir avait débuté et s’est poursuivi jusque dans le temps additionnel. A la 93^ème minute, Johan Hamel accordait un pénalty généreux aux messins après qu’Opa Nguette ne soit légèrement bousculé par Andrei Girotto. Nolan Roux transforme sa tentative mais l’arbitre décide de faire retirer le pénalty, estimant que des joueurs nantais et messins ont pénétré prématurément dans la surface de réparation. « C’est de la science-fiction », lâchait Philippe Hinschberger en conférence de presse. L’entraîneur des Grenats exprimait sa colère vis-à-vis du corps arbitral lors du retour au vestiaire : « il nous fusille notre match ». Plutôt que de mettre l’accent sur le tout-physique, la Direction Technique de l’arbitrage devrait davantage insister sur la psychologie à adopter dans un tel contexte. Cette dernière préfère se passer d’arbitres expérimentés qu’étaient les Lannoy, Jaffredo ou encore Ennjimi pour qui les tests physiques étaient devenus impossibles. Il y a une semaine, le stade St-Symphorien avait déjà assisté à la prestation folklorique de Karim Abed, futur international faut-il le rappeler. Il ne faudrait pas que l’on vienne à regretter Bartolomeu Varela, bien moins catastrophique qu'Abed et Hamel.

Si l’arbitrage n’explique pas tout, le FC. Metz peut légitimement s’interroger sur le traitement qui lui est réservé depuis le début de la saison.

Un match de suspension pour Dele Alli

Le doigt d'honneur de Dele Alli lors d'Angleterre/Slovaquie (source photo : www.independent.co.uk)

La séquence avait agité les réseaux sociaux. Lors d'Angleterre/Slovaquie, Dele Alli adressait un doigt d'honneur à destination de Clément Turpin. Un geste qui échappait à la vigilance du quatuor arbitral tricolore. La FIFA lui avait infligé un match de suspension et 4400 euros d'amende. Le milieu de terrain de Tottenham pourra retrouver la sélection anglaise face à la Lituanie.

Lionel SCHNEIDER