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L'assemblée générale d'hiver de la Ligue de Méditerranée a été marquée par les départs d'une centaine de personnes représentant les délégations des Districts de la Provence et du Grand-Vaucluse.

Les représentants du District de la Provence et du Grand-Vaucluse quittent la salle sous le regard d'Eric Borghini (source photo : www.laprovence.com)

L'assemblée générale de la Ligue Méditerranée fût animée. Le torchon brûle entre une partie des clubs et le président de l'instance régionale. En difficulté depuis le début de son mandat il y a plus d'un an, Eric Borghini a dû faire face hier à la colère des représentants et clubs du District de la Provence et du Grand-Vaucluse. L'objet du conflit ? La rémunération des présidents de Ligue par la FFF et dont Eric Borghini fait partie. Dans le quotidien La Provence, le président du club SC Air Bel s'est indigné du déroulement de l'assemblée générale : "c'est un scandale, une honte, c'est de la dictature". Autre source de conflit, l'impossibilité pour le District de Provence de voter lors des différents textes présentés car sa délégation n'avait pas été élue à temps, soit 30 jours avant l'assemblée générale. Malgré la tentative de Marc Martinet, président du District du Grand-Vaucluse de donner la possibilité à la Provence de voter ou de faire reporter l'assemblée générale, la séance s'est poursuivie. C'est alors que les représentants du Grand Vaucluse et de la Provence ainsi que les clubs ont quitté la salle en guise de désaccord soit le départ de plus d'une centaine de personnes. Le texte concernant la rémunération des présidents de Ligue a été adopté malgré l'absence de plus de 56% des voix que représentent la Provence et le Grand Vaucluse.

Lionel SCHNEIDER