Ligue 2 : le communiqué cinglant du Stade Brestois sur l'arbitrage français
Après le FC. Sochaux, c'est au tour du Stade Brestois de faire paraître un communiqué sur les décisions arbitrales défavorables depuis le début de saison.
"Dire que l’arbitrage français va mal est aujourd’hui à la mode mais chaque semaine ou presque, nous pouvons hélas le vérifier à nos dépens". Le communiqué du Stade Brestois devrait faire réagir. Après Sochaux en septembre dernier, le club breton est le second à monter au créneau pour dénoncer les décisions arbitrales défavorables depuis le début de saison. Vendredi dernier, le club du président Denis Le Saint s'est imposé 1-0 face à Sochaux mais s'est vu refuser un pénalty et Ibrahima Sissoko a été sévèrement expulsé. Pierre Gaillouste, l'arbitre de la rencontre qui avait déjà été en grande difficulté lors de Gazélec/Clermont et ses assistants n'ont pas été conviés au traditionnel diner après le match par le club du Finistère. "Le club a voulu, par cette décision, marquer le coup et signifier son ras-le-bol suite aux décisions arbitrales lourdes – ou potentiellement – de conséquences", peut-on lire dans le communiqué.
En 2011 déjà, le Stade Brestois par la voix de son président de l'époque Michel Guyot avait réagit à la polémique lors de Brest/St-Etienne. Alors que Jonathan Zébina se trouvait sur le bord du terrain pour changer ses crampons, Benoit Bastien, l'arbitre du match avait tardé à le faire rentrer sur la pelouse, les stéphanois égalisant à ce moment-là. Une visite de Bertrand Layec, manager des arbitres de Ligue 1 était prévue quelques jours plus tard dans le cadre d'une rencontre entre la Direction de l'arbitrage et le Stade Brestois. Le courrier du président brestois disait ceci : "vous avez sollicité de notre part la possibilité de vous accueillir le 14 décembre à Brest à l'occasion des rencontres initiées par la Direction Nationale de l'arbitrage. Malheureusement, nous avons pu constater une fois de plus à nos dépens le fossé existant entre la théorie et la pratique. La situation ubuesque que nous venons de vivre est sans doute la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ainsi, permettez-moi par la présente de ne pas donner suite à votre sollicitation et de souhaiter le report de votre visite".
Lionel SCHNEIDER
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