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Ordre du jour chargé pour la commission de discipline de la LFP qui a décidé d'infliger cinq matchs de suspension dont trois avec sursis à Frédéric Hantz.

Frédéric Hantz (source photo : www.20minutes.fr)

La parole s'est libérée ces derniers temps dans les zones mixtes des stades de Ligue 1. Plusieurs entraîneurs ont fait part de leur mécontentement face aux nombreuses décisions arbitrales erronées. Des sorties médiatiques qui ne sont pas restées sans réaction du côté de la commission de discipline. Stéphane Moulin, l'entraîneur angevin a écopé de deux matchs de suspension avec sursis pour avoir qualifié l'arbitrage de Jérôme Miguelgorry de "honteux" lors de Monaco/Angers le 24 septembre dernier.

"Commission brejnévienne"

Son confrère montpelliérain Frédéric Hantz a également été rattrapé par la patrouille suite à ses déclarations après Lyon/Montpellier. Furieux suite à l'expulsion injustifiée de Morgan Poaty dès la 8ème minute, l'ancien joueur de Nice et Metz notamment avait déclaré : "le match a duré sept minutes. Nous avons livré un super match et nous menions 1-0. Après tel qu'est organisé le football français, était-il envisageable que Lyon perde deux fois de suite contre Bordeaux et Montpellier dans le Parc OL ? Après tel qu'est organisé l'arbitrage français, était-il anodin que M. Varela soit désigné ? Nous sommes lourdement et injustement sanctionnés sur ce match". Auditionné par visioconférence, le technicien héraultais a été sanctionné de cinq matchs de suspension dont trois avec sursis. Les entraîneurs n'ont donc plus le droit de s'exprimer dans un pays où la liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels de la société. Pascal Praud qualifiait même de "brejnévienne" la commission de discipline, dans 20h Foot sur I-Télé récemment. Bartolomeu Varela, l'arbitre de ce match n'a pas été inquiété et les clubs devront continuer à subir ses incroyables décisions arbitrales.

Les décisions du jeudi 27 octobre

Ligue 2 : quatre mois ferme pour Christophe Ettori

C'est désormais une habitude pour Christophe Ettori. Le directeur sportif du Gazélec Ajaccio, suite à son comportement lors de la réception d'Amiens le 27 septembre dernier, a été suspendu pour une durée de quatre mois ferme. Ce n'est pas une première. Lors d'un match de National face au Paris FC en mai 2012, celui qui a porté les couleurs de Cannes, Créteil ou encore Gueugnon par le passé avait écopé d'une suspension de deux ans pour avoir agressé Alain Mboma, le coach du club parisien. Quatre mois auparavant, Ettori se voyait sanctionné de cinq mois d'interdiction de banc de touche et de vestiaire d'arbitres suite à des débordements lors d'un 32ème de finale de Coupe de France face à Toulouse. Les clubs corses n'étaient décidemment pas à la fête ce jeudi puisque le président ajaccien Léon Luciani a écopé de trois mois de suspension ferme suite au communiqué publié par le club acéiste suite au match de son équipe à Valenciennes (7ème journée) où le dirigeant avait notamment fustigé la décision de Sylvain Palhies d'accorder un pénalty en tout début de match aux nordistes.

Léon Luciani (source photo : www.ac-ajaccio.corsica)

Enfin, le clermontois Rémy Dugimont s'est vu infliger, aussi incroyable que cela puisse paraître un match de suspension suite à son expulsion à Niort vendredi dernier. L'arbitre n'a donc pas adressé de rapport complémentaire à la commission. Ce qui est valable pour la Ligue 1 ne l'est pas à l'étage inférieur. Pas étonnant quand on sait que Claude Michy, le président du Clermont Foot, fût l'un des porte-parole de la fronde des clubs de Ligue 2 ces derniers mois.

Lionel SCHNEIDER