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Le main de la discorde (source photo : www.tf1.fr)      

Eric Castellani, ancien arbitre assistant international décrypte les décisions arbitrales de Nicola Rizzoli, l'arbitre du match entre l'Atlético de Madrid et Barcelone mercredi.

Eric Castellani

86ème minute : sur un contre des madrilènes, Filipe Luis trouve la main d'Iniesta sur son chemin qui conduit l'arbitre italien d'accorder le pénalty à l'Atlético. Le milieu barcelonais aurait-il dû être expulsé ?

L'avis d'Eric CASTELLANI

"La main d'Iniesta annihile une occasion nette de but et le carton rouge s'imposait. Le geste est intentionnel puisque c'est la main qui va au ballon."

91ème minute : le même Iniesta, qui n'aurait pas dû se trouver sur le terrain à ce moment tente un frappe au but qui est contrée par la main de Gabi. Les catalans réclament le pénalty. Avaient-ils raison ?

L'avis d'Eric CASTELLANI

"En effet, Barcelone aurait pu, sur cette action obtenir un pénalty suite à cette main de Gabi que je ne considère pas comme intentionnelle. C'est une question d'interprétation. On ne peut pas incriminer l'arbitre qui doit prendre une décision dans la seconde. J'ai l'impression que c'est le ballon qui va à la main. L'arbitre assistant ne pouvait en aucun cas intervenir sur cette situation, étant aligné sur l'avant-dernier défenseur pour juger le hors-jeu. L'assistance vidéo aurait pu venir en aide aux arbitres sur ce fait de jeu. Nicola Rizzoli aurait pu, dans le doute également ne pas sanctionner cette main. C'est la preuve aussi que même le meilleur arbitre au Monde peut se tromper et que la perfection n'existe pas."

Le résumé vidéo du match

Merci à Eric Castellani pour cet éclairage.

Lionel