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PSG/St-Etienne : un pénalty qui fait débat

Le PSG a ouvert le score sur pénalty face à St-Etienne suite à un contact entre Cavani et Janko. Retour sur ce fait de jeu avec Joël Quiniou et Frédéric Arnault, tous deux anciens arbitres internationaux.

 

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Edinson Cavani au duel avec Saidy Janko (source photo : www.leprogres.fr)

 

Il s'agissait du premier match du PSG arbitré cette saison par Clément Turpin. L'arbitre bourguignon a dû faire face à une situation délicate à la 20ème minute de PSG/St-Etienne. Sur un ballon en profondeur de Neymar, Edinson Cavani était légèrement bousculé dans sa course par le stéphanois Janko. "C'est vraiment un léger contact de la main gauche de Janko sur le coude de Cavani. C'est la chute de Cavani qui a incité l'arbitre à siffler. Ce petit contact-là a entraîné une amplification de ce geste. C'est vraiment limite", estimait Joël Quiniou hier sur RMC.

 

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Frédéric Arnault (source photo : www.azurprocom.fr)

 

Pour Frédéric Arnault, ancien arbitre assistant international et consultant pour France Bleu Azur, le pénalty accordé au PSG pouvait se justifier. "En fonction de l'angle de vue, le contact peut légèrement avoir eu lieu à l'extérieur de la surface de réparation. J'ai toujours été un partisan de l'esprit sportif qui a été privilégié hier (vendredi) soir. Clément Turpin n'a pas voulu faire de réglementaire même si les nouvelles directives (voir ci-dessous) auraient pu conduire à l'expulsion du défenseur de St-Etienne qui a fait preuve de maladresse en plaçant sa main sur Cavani".

 

Anéantissement d'occasion de but, ce que dit la loi

 

Désormais, un joueur commettant une faute de pied pour conquérir le ballon, dans la surface de réparation, qui annihile une action nette de but, sera sanctionné d’un pénalty et recevra un carton jaune. Si le même joueur pousse, tire le maillot ou ceinture un adversaire, ou s’il commet une faute grossière pouvant nuire à l’intégrité physique de son adversaire, c’est bien le carton rouge qui s’imposera. En dehors de la surface, en revanche, pas de débat : la sanction technique sera carton rouge. Saidy Janko aurait donc pu (ou dû) être expulsé vendredi soir.

 

Bundesliga : première pour Storks

 

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Sören Storks (source photo : www.buzz.eurosport.de)

 

Pour sa seconde apparition cette saison en Bundesliga, Felix Brych avait été désigné sur le match en ouverture de la deuxième journée de championnat entre Cologne et Hambourg. L'arbitre berlinois a dû quitter prématurément la pelouse après cinquante minutes en raison d'une blessure au mollet. C'est Sören Storks, 28 ans et qui vient d'être promu en Bundesliga, qui l'a remplacé.

 

Manuel Gräfe a repris en deuxième division

 

Auteur d'une sortie médiatique qui a fait grand bruit dans le football allemand il y a quelques jours, Manuel Gräfe n'a pas été tenu à l'écart des terrains ce week-end. Le berlinois était l'arbitre de Fürth/Ingolstadt vendredi soir en 2. Bundesliga. Une discussion doit néanmoins avoir lieu prochainement en présence notamment de Ronny Zimmermann, l'un des vice-présidents de la Fédération Allemande en charge du dossier de l'arbitrage.

 

Pologne : simulation, VAR puis pénalty !

 

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Szymon Marciniak visionne les images suite à un fait de jeu lors de Slask/Cracovie (source photo : www.cyfrasport.eu)

 

Si l'assistance vidéo fait débat depuis plusieurs semaines, le cas qui s'étant produit vendredi lors de Slask/Cracovie est la conséquence d'une défaillance humaine. Alors que le score est de parité (1-1), Slask obtient un coup-franc à l'extrême limite de la surface de réparation. Szymon Marciniak, l'arbitre de la rencontre a un doute sur l'endroit de la faute et va visionner les images sur un écran de contrôle situé au bord du terrain. Le coup-franc se transforme alors en pénalty face à l'incompréhension des joueurs de Cracovie. En effet, la faute sanctionnée par Marciniak est imaginaire, le joueur de Slask ayant simulé sa chute. Comment une telle décision a-t-elle pu être prise avec un arbitre vidéo en cabine, qui dispose de plusieurs angles de vues ? L'assistance vidéo n'a pas fini de faire parler.

 

La situation en question

 

Lionel SCHNEIDER



26/08/2017
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