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Lyon/Séville : une histoire de penalties

En frappant à deux reprises la barre transversale, les lyonnais ont manqué de réussite. Ils n'ont pas été aidés non plus par Jonas Eriksson, l'arbitre de la rencontre.

 

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Jonas Eriksson (source photo : www.dailymail.co.uk)

 

Jonas Eriksson est un arbitre expérimenté. International depuis 2002, il a déjà participé à deux championnats d'Europe (2012 et 2016) ainsi qu'au Mondial 2014. Pourtant, lorsqu'un match à fort enjeu lui est confié, il passe souvent à côté. Ce fût encore le cas hier soir sur la pelouse du Parc OL. "L'inénarrable Eriksson continue sa carrière au plus haut niveau grâce à une protection dont aurait bien besoin nos arbitres tricolores qui sont largement meilleurs que lui", explique Jean-Philippe Izzo, ancien arbitre assistant international.

 

Dès la 23ème minute, un contact entre Mathieu Valbuena et Mariano n'est pas sanctionné. "Le passé de simulateur de Valbuena joue toujours contre lui", estime Jean-Philippe Izzo qui aurait pris la même décision qu'Eriksson sur cette situation. Dans L'Equipe, Joël Quiniou, consultant du quotidien et pour RMC n'est pas du même avis : "je pense que Mariano porte sa main au niveau du cou de Valbuena. Il le retient suffisamment pour freiner sa course. Et il y a un autre contact au niveau de la jambe aussi. La faute est réelle, le pénalty aurait pu être sifflé".

Quelques minutes plus tard, l'avant-centre espagnol Victor Vitolo est accroché par Anthony Lopes dans la surface de réparation. Toujours sans réaction de l'arbitre suédois. "Le pénalty est indiscutable", juge Jean-Philippe Izzo. Joël Quiniou estime lui aussi qu'un pénalty aurait dû être accordé aux sévillans : "dans son geste, avec sa jambe, Lopes l'accroche de façon nette. Il fait tomber l'attaquant. Le geste n'est pas maîtrisé et répréhensible".

 

A la 76ème minute, les lyonnais réclamaient un second pénalty suite à un contact entre Fekir et Mariano. Pour Jean-Philippe Izzo, "il est très difficile de détecter quelque chose de volontaire chez le défenseur de Séville".

 

Le résumé du match

 

Lionel SCHNEIDER



08/12/2016
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