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L'assistance vidéo très contestée en Allemagne

En Allemagne, les anciens arbitres devenus consultants, ont remis en cause l'arrivée de l'assistance vidéo jusqu'ici loin d'être efficace.

 

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Patrick Ittrich en discussion avec son assistant vidéo lors de Dortmund/Cologne dimanche (source photo : www.gamesworlditalia.com)

 

"Le résultat global est très positif dans la mesure où, en fin de compte, la vidéo permet à l'arbitre de corriger des erreurs". Ces propos ont été tenus mardi par Gianni Infantino, le président de la FIFA. Pas sûr que tous soient sur la même longueur d'onde que le dirigeant de l'instance internationale qui souhaite voir la vidéo entrer en action lors de la prochaine Coupe du Monde en Russie.

 

Heynemann : "la vidéo crée de l'injustice"

 

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Bernd Heynemann (source photo : www.sport1.de)

 

Après la polémique lors de Stuttgart/Wolfsburg, match au cours duquel le gardien des Loups a violemment percuté un joueur de Stuttgart sans être sanctionné, un nouveau cas suscitant de vives réactions s'est produit dimanche lors de Dortmund/Cologne. Dans le temps additionnel de la première période, Dortmund croit inscrire un second but mais Patrick Ittrich, l'arbitre de la rencontre a sifflé, ayant vu une faute imaginaire commise sur le gardien de Cologne alors que le ballon prenait le chemin des filets. Après un échange avec Felix Brych, son arbitre assistant vidéo, l'arbitre décide finalement d'accorder le but dans l'incompréhension la plus totale. "Le coup de sifflet de l'arbitre intervient avant que le ballon ne franchisse la ligne de but. Le but ne peut donc pas être validé", explique Thorsten Kinhöfer, ancien arbitre international allemand et consultant pour le quotidien Bild. Pour Bernd Heynemann, ex arbitre FIFA et consultant sur Sport 1, "la vidéo n'apporte pas plus de justice, elle crée au contraire de l'injustice". Markus Merk, arbitre de la finale de l'Euro 2004 et désormais consultant pour la Sky fait également part de ses observations : "au début, nous avons connu des problèmes techniques et maintenant humains. Il faut se poser la question de savoir si nous sommes déjà prêts à utiliser la vidéo". L'ancien arbitre suisse Urs Meier, consultant pour la ZDF milite quant à lui pour une "utilisation restreinte de la vidéo. L'arbitrage doit conserver son visage humain".

 

La situation de Dortmund/Cologne

 

En Italie non plus, le VAR (Video assistant referee) n'a pas encore convaincu. Les recours à la vidéo font rallonger la durée des matchs. Le 10 septembre dernier, lors d'Inter Milan/SPAL, un pénalty est accordé aux milanais. Il faudra cinq minutes entre le moment où le pénalty est sifflé et l'instant où Mario Icardi a pu s'élancer, la faute à un problème technique. Nicola Rizzoli, qui désigne les arbitres de Série A depuis cette saison s'est exprimé sur le sujet : "le retard de cinq minutes ne peut être satisfaisant. Il y a eu une erreur de nature technique, qui n'a pas permis une communication correcte entre l'arbitre et le VAR. Sans cette erreur, l'action aurait pu être résolue en 40 secondes". Le 24 août, un pénalty est accordé au Genoa face à la Juventus. Seul problème, l'attaquant victime de la faute se trouvait en position de hors-jeu au même moment. Sans réaction de l'arbitre assistant vidéo.

 

A quelques mois de la Coupe du Monde en Russie, l'assistance vidéo est encore en phase de test.

 

PSG/Lyon : pour Ennjimi, il y avait pénalty pour l'OL

 

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Saïd Ennjimi (source photo : www.courrierdelouest.fr)

 

Interrogé sur L'Equipe 21, qu'il a rejoint le mois dernier en tant que consultant dans le domaine de l'arbitrage, Saïd Ennjimi est revenu sur la situation litigieuse lors de PSG/Lyon dimanche dernier. A la 6ème minute, les lyonnais ont réclamé un pénalty suite à un contact entre Layvin Kurzawa et Tanguy Ndombele. En vain, Ruddy Buquet ayant décidé de laisser le jeu se poursuivre. A tort selon l'ancien arbitre limougeaud : "l'appréciation n'a pas été très bonne. Il y avait pénalty. Mais je tiens à dire que c'est une situation très difficile parce que le joueur parisien masque le lyonnais".

 

Afrique : la demande du club égyptien d'Al Ahly rejetée par la CAF

 

Après un score de parité au match aller (2-2), Al Ahly et l'Espérance Tunis se retrouvent samedi à Rades à l'occasion du 1/4 de finale retour de Ligue des Champions. Une polémique a précédé ce match. Celle-ci portait sur un possible lien familial entre Alioum Alioum, l'arbitre camerounais désigné sur ce match et Franck Kom, un joueur des Lions Indomptables évoluant à l'Espérance Tunis. La Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé d'entériner la désignation d'Alioum et ainsi rejetée la demande du club d'Al Ahly.

 

Roumanie : un président porte plainte contre la Fédération

 

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Iacov Tudor (source photo : www.sptfm.ro)

 

Iacov Tudor est le président de l'AFC. Progresul Bucarest. Il y a quelques jours, il a décidé de poursuivre la Fédération Roumaine en en saisissant la justice. Le dirigeant estime que des membres du comité exécutif se sont attribués chacun une prime de 650 000 € suite à la qualification de la sélection roumaine pour l'Euro 2016. Parmi les noms cités, on retrouve celui de Kyros Vassaras, ancien arbitre international grec et actuel président de la commission d'arbitrage de la Fédération Roumaine.

 

Marciniak en Arabie Saoudite

 

Szymon Marciniak dirigera samedi Al-Raed et Al Taawon, une rencontre comptant pour le championnat saoudien. Il s'agit du quatrième match en Arabie Saoudite pour l'arbitre polonais qui s'y était déjà rendu à trois reprises la saison dernière.

 

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Szymon Marciniak (source photo : www.sport.interia.pl)

 

Lionel SCHNEIDER



21/09/2017
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